“La volonté populaire doit être respectée”

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C’est sous un soleil torride, ce jeudi, que les populations de Souk El Tenine et des villes voisines ont écouté les P/APC de la localité de Tichy, et les deux fédéraux FFS de Bgayet de dénoncer la décision prise par les pouvoirs publics pour procéder à la dissolution des assemblées pourtant élues par la population. L’intervention la plus virulente à été sans contestation celle de Khaled Tazaghart, qui a assimilé les délégués des archs tantôt à des née-caïds, tantôt à des ambassadeurs d’Ouyahia. “En 1990 déjà, plusieurs communes n’avaient pas atteint 5 et même 2% de votants et pourtant personne n’avait parlé d’indus élus. C’est clair, on veut s’attaquer au FFS, eh bien nous défions Ouyahia et les pseudo-archs d’essayer de mobiliser la population comme arrive à le faire le FFS, et d’organiser un référendum pour qu’il sache ce que pense réellement la population sur le départ ou non des élus”, a déclaré Tazaghart auquel la population a répondu par des applaudissements en signe d’acquiescement. Il a notamment rappelé que les assemblés élues sont un acquis du peuple au même titre que l’indépendance, et ne peut lui être enlevé par simple décret ou autre. En parlant du projet d’amnistie, les intervenants l’ont plutôt baptisé auto-amnistie, car, selon eux, c’est les tenants du pouvoir qui ont des choses à se reprocher. Le premier secrétaire fédéral, Ikhlef Bouiche, lui s’est étonné que l’on pense en haut lieu que le départ des élus de Kabylie puisse résoudre les problèmes de l’Algérie. Il a rappelé aussi que c’est ce même délégué qui avait tenté de salir le MCB en 1991, qui avait ramené le chef du gouvernement à se recueillir sur la tombe de Massinissa Guermah, qui traite aujourd’hui les représentants du peuple d’indus élus. En parlant du bras de fer entre les élus communaux de Souk El Tenine et l’administration de Bgayet, les représentants du FFS ont exigé le départ immédiat du chef de daïra de Souk El Tenine. En plus des responsables du RCD et de l’UDR qui ont été épinglés au passage pour leurs récentes déclarations relatives aux élections partielles, un véritable procès à l’encontre de la presse écrite a été fait lors de ce meeting pour avoir minimisé l’importance du meeting, et qui a regroupé environs 200 personnes. Les secrétaires de section FFS ont été invités à participer le lendemain au regroupement qui aura lieu à Akbou.

A. Gana

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