Le Cnapest demande la prise en charge des enseignants de la wilaya de Tizi-Ouzou

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Le conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) est l’un de ces initiateurs qui promet de perturber la rentrée scolaire. Perturber la rentrée scolaire chaque année est devenu une fatalité absolue pour ces derniers pour dénoncer la sourde oreille de la tutelle.

C’est un rituel que les syndicalistes ne peuvent en aucun cas éviter du fait qu’ils pensent que c’est la seule issue qui leur reste après avoir épuisé toutes les voies du dialogue.

«Nous avons demandé au ministre de tutelle de procéder à l’application du régime indemnitaire, l’annulation de la décision ministérielle 94/158 et le gel des œuvres sociales jusqu’à la révision des textes de sa gestion en collaboration avec les syndicats autonomes et les spécialistes, mais rien de concret n’a été fait jusqu’à l’heure actuelle», a tonné Messaoud Boudiba, secrétaire national de la communication et de l’information au niveau du Cnapest.

Ne pouvant plus supporter leur situation socio-professionnelle, les enseignants ont, à maintes reprises, appelé à aller vers des mouvements de protestation jusqu’à satisfaction totale de leur revendication.

Devant cet état de fait, le Cnapest a décidé de tenir une session extraordinaire le 9 septembre prochain pour décider de la forme à donner à son mouvement de protestation prévu dés la rentrée scolaire.

Cette entité syndicale demande au ministère de l’Education nationale de prendre en charge le problème des différentes wilayas, notamment Tizi-Ouzou où les enseignants n’ont pas perçu leur prime de rendement du premire trimestre. L’on s’attend donc à une rentrée scolaire au chef-lieu de la wilaya en question pour le non-payement des arriérés de salaires des enseignants, datant de 2002, et le non-versement du mois de juillet à temps.Ce syndicat a évoqué les craintes des enseignants de ne pas achever le programme à temps faute de la surcharge des classes et des programmes, ainsi que la violence contre les enseignants.Rappelons toutefois que devant la dégradation du pouvoir d’achat, le Cnapest demande au ministère de tutelle et par son entremise au président de la République «l’application du régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008 et l’institution d’une prime forfaitaire particulière au secteur de l’éducation en général et des professeurs de l’enseignement secondaire et technique en particulier».

Lemya Ouchenir

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