L’APC paralysée

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l Bien qu’annoncée la veille, la grève des collectivités locales a surpris de nombreux citoyens qui, dès huit heures, s’étaient rendus à la mairie, ce lundi matin. Ils se retrouvèrent face à un portail fermé. Pendant que les employés se réunissaient à l’intérieur, discutant de la suite à donner à l’appel, une vingtaine de personnes attendaient, devant l’entrée une éventuelle ouverture. Ce n’est que peu avant dix heures, que la décision fut prise. Elle n’ira pas dans le sens souhaité par les usagers : « Nous répondons à l’appel », annoncent les grévistes à la face de ceux qui les questionnent. Nous apprendrons en outre que « même si aucun service ne fonctionne, durant les trois jours que durera la grève, une permanence est prévue, pour les employés de la voirie alors qu’un agent de l’état civil demeurera sur place, pour délivrer les certificats de décès ». Cette concession est loin de faire l’unanimité auprès de certaines personnes qui ne manqueront pas de manifester leur désapprobation. Ce qui donnera matière à de brèves altercations verbales et surtout à des commentaires. « Il faut la brûler », dira l’un deux. Citant l’exemple des enseignants, un employé tentera de leur expliquer les raisons de ce débrayage. « Nous demandons nos droits comme tout le monde. »

A. O. T.

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