A Alger, on réclame «la libération des détenus»

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Les étudiants n’abdiquent pas. En effet, ils étaient au rendez-vous encore hier pour marquer leur 32ème mardi de protestation contre le pouvoir en place. La capitale a encore vibré sous les cris et les slogans des universitaires qui sont venus de différentes facultés d’Alger pour réitérer leur attachement au mouvement populaire et appeler à un changement radical du système. Ils se sont donné rendez-vous dans la matinée à la place des martyrs avant d’entamer leur marche vers le centre-ville.

Ils ont parcouru les principales rues de la capitale en scandant plusieurs slogans hostiles au pouvoir, tels «État civil et non militaire», «Libérez le détenus politiques» et «Algérie libre et démocratique». Les étudiants ont réitéré encore une fois leur refus catégorique quant à l’organisation des élections présidentielles prévues pour le 12 décembre prochain. «Pas d’élection avec la bande», «Ulac el vote ulach» et «Ulac smah ulac», ont-ils crié.

Ils ont appelé également pour «une justice indépendante» et une «presse libre», ont-ils plaidé. Les étudiants ont affiché leur détermination à continuer le chemin de la protestation jusqu’à la satisfaction des revendications du peuple. «On ne va pas s’arrêter là», ont-ils lancé. À retenir que beaucoup de citoyens ont rejoint la marche des étudiants, hier, à la capitale. Les universitaires ont exprimé leur souhait d’aller vers une «Algérie meilleure et améliorer les conditions de vie de tous les citoyens à travers l’installation d’un État de droit», a lancé une étudiante. Un autre manifestant ajoute : «On veut le départ de tous les symboles de l’ancien régime afin qu’on puisse construire une nouvelle Algérie». Il est utile de souligner que depuis le début du mouvement populaire, en mois de février passé, les universitaires ont toujours affiché leur attachement aux revendications du peuple en organisant des marches chaque mardi ainsi que plusieurs grèves nationales.

Samira Saïdj

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