La nuisance à l’Algérie ne prend pas

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        Par S Ait Hamouda

Tout est parfait, singulièrement parfait, esthétiquement parfait, tout est au mieux dans le meilleur des mondes. En somme, le parfait et le médiocre sont de prime abord inconciliables, mais à trop chercher parmi l’insensé et le raisonnable, on finira par trouver, au hasard de pérégrinations osées et soutenues, l’âme des choses. L’illusion des substances hallucinogènes qui trompent, sans faire exprès, le plus bête comme le plus futé, voire le plus intelligent des Algériens.

Ce qui revient à duper la foi sans admonester outre mesure les croyances, dès lors, que tout devient possible à l’orée du céleste. En quoi pourrait-on usiner sans matériaux, sans matière première, une aube qui se fie cosmos sans faire semblant. Que l’on dise «occupe-toi de faire ce qui t’es confié de prime abord et après on verra, à travers l’aune des impondérables de ce qu’il y a lieu de composer dans l’harmonie subliminale, de ce qu’on attend de toi et des autres».

Que tu sois sagace au point de matérialiser l’amont et l’aval, en tout ce qui fait ton avenir sans dire un mot, sans esquisser une syllabe, pour qu’à la fin, tu te surprennes à gagner des lots de prétendus gros mais en réalité condenses, comprimes, minuscules. Reste que leur nanisme est dépendant de question de vue, ou à la mesure de considération d’importance. Ce qui nous égare dans ce que nous entreprenons de grandiloquent ou de verbeux dans le discours ressemble aux pompeux verbiages prononcés en place de grève.

Il y a des considérations de ceux, complètement déconnectés du présent et qui s’agglutinent, qui se complaisent dans le radotage complaisant de nous proposer des voies de sortie, comme des mouches aux vitres, pour nous proposer, en nuées, le ciel comme cadeau. C’est qu’il ne comprend rien de rien de ce dont nous fait part, sauf que dans son cas, il baragouine pour mieux tromper, mieux feinter ses ouailles. Lors de l’atteinte des illusions perdues, on se rattrapera, au moment où on se surprendra à somnoler, à rêvasser d’un monde soudainement humain par contrainte des médiocres et de ceux qui sont engagés par d’autres puissances pour porter le mal à l’Algérie.

S. A. H.

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