Près de 1 000 demandes en instance

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La commune côtière de Melbou, à l’est du chef-lieu de wilaya, a enregistré une hausse fulgurante des demandes en rapport avec le Logement public locatif (LPL). En effet, les statistiques communiquées par les services de la municipalité font état de 990 demandes, en instance de traitement. «Les services de la daïra de Souk El Tenine sont submergés par les dossiers de souscription, qui affluent chaque jour. Le cap des 1 000 demandes sera sans nul doute franchi sous peu», affirme un responsable de l’APC, ajoutant que jamais pareil niveau n’a été atteint par la commune.

Notre interlocuteur convient également de la difficulté de résoudre une équation si complexe qui va être encore plus alambiquée à l’avenir, avec l’évolution haussière de la courbe des demandeurs. En outre, le programme affecté à Melbou s’élève à 200 unités, apprend-on. Un choix de terrain a été opéré au chef-lieu communal, mais le lancement du chantier n’est toujours pas à l’ordre du jour. Par ailleurs, rappelle-t-on, un autre parc immobilier de 45 LPL a été distribué, au mois d’octobre écoulé. Une opération émaillée de protestation et de colère.

Les non-bénéficiaires ont, notamment, reproché à la Commission du logement d’avoir manqué «d’impartialité et d’équité» dans le traitement des dossiers. Certains parmi les souscripteurs mécontents ont de ce fait exprimé leur horripilation d’avoir été «injustement» écartés. «Cela fait près de 15 ans que j’attends dans la précarité, ce satané logis. Hélas, le bout du tunnel n’est pas pour demain», râle un souscripteur à la formule du LPL, confessant occuper avec sa petite famille un «cagibi miteux». Désillusionné, un autre prétendant à cette même formule ironise : «Pour ouvrir droit à un logement à Melbou, il faut en avoir déjà bénéficié. C’est l’un des critères essentiels, peut-être même l’unique condition d’éligibilité».

N Maouche

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