Par Ali Boudjelil
Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, dans le souci de veiller au bien-être du citoyen, appelle à la vigilance pour freiner la propagation du Covid-19. La presse, écrite et audiovisuelle, est mise à contribution pour informer, donner des conseils et serait-on tenter de dire : éduquer. Car le danger est là. Il est même là où on se retrouve entre familles, amis, voyageurs ou tout simplement au marché de nos fruits et légumes et devant un guichet. La rigueur est de mise et chacun doit se sentir responsable pour la protection de tous. Quelques petits gestes à adopter quotidiennement renforceront indubitablement la prévention et surtout la lutte. S’abstenir de tendre sa joue à un être cher rentrant de voyage ou souriant à sa sortie d’hôpital est certes difficile, mais, convenons-en, que saluer avec le cœur et les yeux suffit largement et donne chaud au cœur.
Et se laver les mains plusieurs fois et éviter regroupements et déplacements inutiles, comme pour se distraire ou visiter ou rendre visite, est largement à portée de tous. S’inquiéter sans s’affoler revêt aussi d’un comportement sage et responsable, car il s’agit de ne rien laisser au hasard. Les milliers de contaminés et les centaines de décès de par le monde sont la preuve tangible que ce virus, qui peut même s’accrocher à la rampe d’escalier qui mène au gite, oblige à changer nos habitudes. Il est prouvé, consigné, depuis déjà des lustres, que l’Algérien lutte et fait se taire ses détracteurs, s’évaporer l’envahisseur de ses terres et tous les récalcitrants.
Et lutter contre un virus, surtout quand il vient de l’étranger, ne lui serait nullement tâche ardue, pour peu que l’arme de combat sorte bien huilée et bien chargée de son étui et que la main qui la tient vise le danger et ne se trompe pas de cible. L’hiver 2020 va bientôt nous dire adieu. Il laissera place à un printemps que nous souhaitons pluvieux et plus jeune avec tant de fleurs et de sourires qui nous feront oublier, grâce à la vigilance de tout un chacun, que ce coronavirus n’aura fait de mal qu’aux inconscients.
A. B.