Foule au portillon des incertitudes

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Les réseaux sociaux s’avèrent un moyen d’une alerte qui peut provenir de n’importe où, de n’importe qui, sans avoir à s’identifier et provoquer ce qu’il veut. Et, plus on cherche à produire, à susciter un événement, plus on se goure, trop d’effets d’annonces tue le projet, qu’il soit bon ou non.

On marche aux réseaux sociaux, on fait grève parce qu’ils le demandent, la désobéissance civile ce sont eux qui la réclament. Et encore quoi ? Tout est donc possible via internet le bon comme le pire et le pire du pire. Et l’on ne se réveille pas, l’on ne se rend pas compte, quiconque vous sollicite, vous interpelle, vous êtes là disposé à lui obéir, comme des soldats au garde à vous, prêt à exécuter les ordres qu’il vous donne, illico presto, sans réfléchir, comme un mouton de Panurge.

L’essentiel n’est-il pas d’abord de savoir qui vous parle, qui s’adresse à vous. Les yeux fermées vous vous exécutez. Mais dans cette affaire, qui est derrière, puisqu’il y a du monde, ceux qui s’autoproclament ministrables, ceux qui donnent des directives, ceux qui tirent des plans sur la comète et ceux qui tirent les marrons du feu. Il y a foule au portillon des incertitudes. De plus, comblés de leurs certitudes bancales, ils balancent leurs pseudo analyses à la en veux-tu en voilà et embarquent les crédules dans leur galères.

Dans le cas où ça ce gâte, ils iront ailleurs et vous laisseront sur le carreau, vous débrouiller seuls. On en a connu de pareilles mésaventures il n’y a pas si longtemps. Et on en est revenus de nos songes, ils ont fait leur beurre et oublier tout ce qui a été promis au peuple. La plate-forme scellée et non négociable d’El Kseur, qui a fini par être ouverte aux négociations, en trompe-l’œil, en attrape-nigaud. Des communiqués qui proviennent de n’importe qui et de n’importe où, il faut s’en méfier comme de la peste. Seulement, ils ont donné de l’espoir au peuple, mais le peuple sait ce que promesses veulent dire, il les a toutes ingurgitées depuis longtemps déjà.

S. A. H.

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