Danger imminent pour la santé publique

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Le barrage de Taksebt est, plus que jamais, menacé par les eaux usées provenant du village Cheurfa, relevant de la commune de Tizi N’ Tleta, qui s’y déversent. En effet, ces eaux qui émanent du quartier Alma N’Slah, situé en aval du village, non loin des habitations, risquent de contaminer toute l’eau de ce barrage qui alimente toute la région en eau potable. « Nous souffrons de ces égouts qui se déversent dans  la nature, à quelques mètres de nos maisons, l’air est irrespirable même en hiver. La situation s’aggrave de plus en plus, à l’approche des grandes chaleurs estivales et les odeurs nauséabondes se dégagent davantage, à tel point que nous sommes contraints de fermer nos fenêtres. C’est horrible !», dira un habitant.  Il y a lieu de souligner que le réseau d’assainissement n’est pas encore à l’ordre du jour des responsables concernés et que ces eaux coulent dans une rivière, qui, à son tour les emporte vers la commune limitrophe de Ouadhias. Ces quantités d’eaux usées se sont transformées en véritable rivière se déversant carrément dans le barrage de Taksebt. Les riverains ne cessent de crier à la catastrophe, et disent qu’ils en ont ras le bol des promesses non respectées qui leur ont été faites par les exécutifs qui se sont succédé. « Toute la région est infestée par ce phénomène qui dégrade la nature et l’environnement. Le danger est imminent ! À l’approche des grandes chaleurs, les maladies respiratoires et à transmission hydrique guettent quotidiennement les populations, notamment les enfants et les personnes âgées. Ceux qui ont des difficultés respiratoires sont les plus exposés et leur cas s’aggravera au fil du temps », dira un autre citoyen de la localité. Il est à rappeler qu’un projet de réalisation d’un ovoïde pour la commune de Ouadhias, qui est en phase d’étude, a été accordé par les pouvoirs publics, mais on a omis d’inclure le quartier Alma N’Salah dans ce projet. Il y va sans dire que les responsables locaux ou de wilaya sont interpellés afin de se pencher en urgence sur ce problème qui pourrait avoir des conséquences dramatiques, car la santé publique est en danger !            

A. G.

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