Ahnif : Aksim a l’eau une heure… par semaine

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Les villageois d’Aksim, une agglomération d’environs une centaine de foyers, située à mi-chemin entre Ighrem et le chef-lieu de commune, ont mené dimanche dernier, un mouvement de protestation au sein même de la mairie. Sur les lieux, les représentants du village nous apprendront qu’aucune goutte d’eau n’a coulé dans leurs robinets depuis une semaine et que les rares fois où ce précieux liquide s’invite chez eux c’est pour une durée de moins d’une heure. Ces protestataires, dont la patience a atteint son comble, affirment que ce problème perdure depuis le début de la saison d’été. L’intérimaire du maire, M. Medioune Abdennour, dira à propos de ce sujet que l’APC s’engage pour s’enquérir de la situation sur le terrain, mais la gestion de l’eau relève des prérogatives de l’ADE, l’Algérienne Des Eaux. Pour plus de détails, attache a été prise avec le responsable de l’ADE. Ce dernier, lui, tient un autre langage. Il a amputé ces ruptures répétitives et le faible débit de l’eau qui arrive dans la majorité des foyers à l’incivisme de certains citoyens qui laissent l’eau couler H24 et provoquent, ainsi un énorme gaspillage. Ajouter à cela les piratages pratiqués sur les réseaux de distribution et la manipulation des vannes de réglage. Selon notre interlocuteur, c’est quasiment impossible de placer un gardien, jour et nuit, pour chacune de ces vannes de répartition d’AEP. Le même responsable tient également à signaler que des citoyens démunis de tout civisme utilisent l’eau potable même pour irriguer des oliveraies et des vergers. Mettre un terme à ces agissement, dit-il, n’est pas la tâche de l’ADE. Les différentes institutions étatiques doivent intervenir pour gérer convenablement ce liquide précieux. Dans le cas contraire, le calvaire d’une bonne partie de cette agglomération risque de se perdurer encore, ce qui accentuera, par conséquent, le mouvement de protestation des citoyens.              

Oulaid Soualah

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