Le marché des chômeurs, les Babors

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l Le marché non-autorisé, improvisé depuis belle lurette aux “Babors” à El Khemis, est le point de chute de tous les chômeurs et les pères de familles qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Ils s’y rendent quotidiennement pour y vendre que ce soit des babilles, des postes-radio, des CD etc… Cependant, ces vendeurs à la sauvette ne connaissent point de répit, puisque les policiers les pourchassent chaque jour et raflent, par la même occasion, tout ce qui tombe sous leurs mains. “Ces gens, fulmine, un homme du troisième âge, veulent nous affamer ; qu’ils nous donnent du travail ou qu’il nous laissent tranquilles !”. Ce marché est en quelque sorte un écran géant où défilent, en images réelles, la paupérisation et la malvie des citoyens. Ils y “pullulent” surtout des jeunes gens qui pour la plupart, vendent des portables.

Des files d’attente au quotidien

l Les interminables files d’attente, deviennent invétérées dans notre société. A la poste comme à la mairie (service légalisation et état civil), de véritables processions se forment à longueur de journée, ce qui dissuade bon nombre d’usagers et crée un stress intense rien qu’à la vue des queues. Des solutions idoines devraient être trouvées à même de soulager le citoyen assujetti déjà à un quotidien des plus durs.

Des trottoirs et des trous

l Des trottoirs neufs et bien arasés à la rue des Aurès et à Amriw, c’est beau ! Cela évitera les cahots aux piétons quoique les trous devant servir de socles à l’éclairage public sont laissés, malheureusement, béants, ce qui n’est pas minime comme problème. Combien de gens, noyés dans leurs pensées ou captivés à quelque chose ont chancelé, à presque se retrouver “nez-à-nez” avec le sol, en mettant accidentellement le pied dans ces petits cratères. Autre problème similaire, les regards, comme on en voit partout dans la ville, laissés sans couvercles. Là, y a vraiment matière à s’inquiéter.

Micipsa Y.

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