La cueillette des olives, entamée vendredi dernier à Iaarkav, 2,5 kms à l’est de Béni Mansour, est annonciatrice de l’entame de la campagne oléicole qui, même si elle n’a rien à envier à celle de l’an dernier marquée par la surproduction, s’annonce tout de même sous de bons auspices.L’opération devrait atteindre son rythme de croisière d’ici à la mi-décembre et promettre une production d’huile qui ne sera point un record certes, mais permettra de peser sur le marché oléicole en y maintenant les cours.Selon nos informations, les stocks importants au niveau des huileries ou chez des particuliers, n’augurent pas une hypothétique flambée des cours variant entre 180 et 200 DA le litre.La production oléicole de cette saison ne sera pas aussi catastrophique que se sont évertués à le faire croire certains.Et pour cause, le constat à Boudjellil, Iaarkav ou Béni Mansour, dénote une bonne olivaison, du moins, pour l’ensemble des oliviers bien travaillés, c’est à dire bénéficiant d’une taille régulière de régénération et ayant des cuvettes pour recevoir l’eau et les sels minéraux nécessaires à leur évolution.Autre information notable, on apprend qu’une huilerie moderne va augmenter cette saison le nombre de machines de production d’huile, au lieudit Iaarkav.Etant donné l’importante quantité d’huile invendue la saison dernière, explique la vox populi, il est fort probable que les exploitants des huileries réclament, cette saison, de l’argent sur les quotas d’olives qu’ils auront à traiter, plutôt que de prendre comme il est de tradition, une fraction située entre le huitième ou le neuvième des quantités d’olives à écraser.
Z. F.