Neuf élus sur quinze boycottent l’assemblée

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Censé se réunir, en session extraordinaire, avec les quatorze autre membres élus de l’APC, pour débattre d’un certain nombre de points inscrits à l’ordre du jour, le premier magistrat de la commune a dû ajourner l’assemblée générale faute de quorum.En effet, sur les quinze membres qui composent l’assemblée communale, seuls six, si l’on comptabilise la procuration d’un élu du parti de Djaballah, ont répondu présents. De ce fait, le nombre requis n’étant pas atteint, le maire de la ville a appliqué l’article 17 du code communal et reporte, avec le consentement des élus présents, la même AG au lundi 2 janvier 2006. Le faux-bond des neuf élus, ceux-là mêmes qui avaient, il n’y a pas longtemps, tenté, sans résultat de retirer confiance au maire, était prévisible lorsqu’on sait que la crise qui existe entre eux depuis plusieurs mois n’est pas près de s’estomper.S’en suivent alors des tentatives de part et d’autre de déstabiliser “l’adversaire”. Jusque-là, le président de l’APC a tenu bon car il en est toujours, et au moment “fatidique”, résulté des “entorses” entre les membres opposants au maire. Les “avortements” se succèdent comme persistent les reports et autres dissensions.Ceci étant dit, l’objet de cette réunion a été entre autres, d’adoption du budget primitif, qui accuse un retard non négligeable ; la nouvelle année est déjà entamée sans que l’étude des cahiers de charges pour l’adjudication du marché de gros, du marché à bestiaux, de l’abattoir et de la gare routière ne soit faite. Là également, la commune semble subir les “frais” de ce jeu du chat et de la souris.Ainsi, nous croyons savoir, à ce sujet, que la vente aux enchères de ces quatre lieux commerciaux pourrait rapporter à l’APC, à en croire certains élus, la rondelette somme de sept milliards de centimes. Un chiffre non négligeable qui pourrait aider la commune à amorcer la nouvelle année avec de meilleurs atouts financiers.

B. Mechoub

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