Les promesses du wali se concrétisent

Partager

Moins d’une quinzaine de jours, après que le wali eut donné des promesses de faire bouger les choses en réponse aux revendications des transporteurs et de la société civile, voilà que certaines décisions prises se concrétisent sur le terrain notamment concernant le CW 107 et la RN 68. 

Pour cette dernière, l’entreprise a mobilisé ses engins ces derniers jours. D’ailleurs, le bitumage avance vers Draâ El-Mizan. Actuellement, les travaux en cours ont permis le bitumage de cinq kilomètres sur ce tronçon qui en compte dix. Quant au chemin de wilaya reliant le chef-lieu de daïra à la commune de M’Kira, il subit aussi bien des réfections que le remplissage des accotements. D’ailleurs, les deux cents mètres entièrement dégradés au niveau de Ouled Mériem ont été bitumés en tapis.  » On peut dire que l’état de cette route s’améliore. Quand les accotements sont remplis, la chaussée paraît plus large et en cas de danger, on peut serrer très à droite sans encourir un danger quelconque. », constatera ce transporteur de voyageurs par fourgon. Même les nids-de poule et autres trous sont colmatés. A M’Kira, l’entreprise est à pied d’oeuvre pour réaliser les travaux d’amélioration urbaine. Les premiers pas sont faits. L’entreprise a déjà posé le gravier zéro 40 sur l’axe descendant de la polyclinique à la rue principale. Certes, suite aux dernières pluies, le chef-lieu est boueux, mais il faudra s’attendre à le voir changer de look dès que le beau temps reviendra  car l’entreprise ne peut passer au bitume s’il continue de pleuvoir.  » L’essentiel est que le coup d’envoi des travaux est donné. Espérons qu’ils iront à terme car nous ne pouvons pas oublier les journées de la fête de l’Aïd que nous avions passées dans la gadoue ou encore l’été entier dans les nuages de poussière qui ont souillé notre quotidien. », nous dira ce commerçant du chef-lieu. Cependant, ce qu’attendent les citoyens de cette daïra est le dénouement définitif du problème de la zone industrielle qui a éclaté entre les daïras de Draâ El-Mizan et de Tizi-Gheniff. Rappelons à ce sujet que pour cette dernière, seuls deux hectares et quelques centiares lui ont été accordés sous prétexte que les terres sont hautement productives.  » Nous attendons que le wali nous appelle pour faire partie d’une délégation qui ira soumettre le problème au premier ministre », nous répondra un membre de la coordination des comités de villages qui ne voudrait pas lâcher prise à ce propos. » Cette zone est importante. On ne doit pas se taire », conclura la même personne.  

Amar Ouramdane

Partager