Le marché plus clément

Partager

Bien qu’on ne puisse pas parler de bas prix au sein du marché hebdomadaire, on peut tout de même relever une légère baisse, entamée depuis quelques jours sur les produits

essentiels.

La pomme de terre qui s’est installée pendant plusieurs mois à plus de soixante-dix dinars, dépassant parfois les quatre-vingt-cinq dinars, amorce une baisse sensible, au marché hebdomadaire de Aïn El Hammam. Bien que les commerçants soient plus nombreux et inondent la ville et les alentours, les prix semblent se stabiliser à cinquante dinars. Certains clients habituellement acerbes, donnent, toutefois, l’impression d’être satisfaits des nouveaux prix. La courgette à quatre-vingts dinars, l’oignon à quarante ou encore la carotte à soixante dinars, bien que loin d’être les meilleures « affaires », sont considérés plus abordables pour les consommateurs. La tomate et le poivron se sont stabilisés entre quatre vingt et cent dinars. Cependant, les citoyens véhiculés, habitués à se déplacer hors de la commune, ne manquent pas de faire remarquer que notre ville est toujours plus chère que les autres régions où ils s’approvisionnent. Le marché de Draâ Ben Khedda est souvent cité comme référence. Il n’est pas rare, d’ailleurs, d’y rencontrer les habitants de l’ex-Michelet, partis y faire leurs emplettes. À Aïn El Hammam, en ville ou au marché hebdomadaire, le consommateur paie toujours le prix fort, quelle que soit la saison, pour des produits souvent de basse qualité. Hormis quelques ambulants plus « audacieux » que les autres, nos marchands locaux préfèrent s’approvisionner auprès de leurs collègues qui viennent des autres wilayas, pour réaliser des bénéfices sans se déplacer. Pire encore, les « étrangers » à la région sont souvent « priés » d’aligner leurs prix sur ceux des locaux ou de repartir. Malgré les légères baisses constatées ces jours-ci, les consommateurs appréhendent l’été avec l’arrivée du mois de Carême, les fêtes et nos amis les émigrés qui boostent la demande.

A.O.T.

Partager