Les commerçants d’Aïn El Hammam attendent avec impatience l’ouverture de l’antenne du centre national du registre de commerce (CNRC), chargée de divers services tels la radiation, le dépôt de dossiers ou la délivrance du registre de commerce.
Mitoyens du service des impôts, les locaux devant servir de siège aux représentants du CNRC de Tizi-Ouzou, sont aménagés depuis plusieurs mois. Leurs éventuels clients ont suivi pas à pas l’avancement des travaux qui les délivreront des corvées qu’ils subissent au service du chef-lieu de wilaya. «Actuellement, pour une simple prestation, au niveau de Tizi-Ouzou, nous devons nous lever à quatre heures du matin pour nous inscrire sur une longue liste d’attente, sans être sûrs de passer en fin de journée», nous confie Ouahmed, un commerçant de la ville qui nous raconte les difficultés qu’il éprouve chaque fois qu’il doit se rendre au service concerné. C’est dire que l’ouverture de l’antenne d’Aïn El Hammam qui doit desservir une dizaine de communes de la région, est perçue comme une délivrance par les commerçants. Lors de notre passage devant les locaux de la CNRC dimanche matin, nous n’avons pu joindre le responsable. Les deux employés présents sur les lieux ne nous ont été d’aucune utilité puisqu’ils ne pouvaient «se substituer à leur chef» pour nous donner ne serait-ce que l’heure de son arrivée. Devant la porte, nous avons rencontré Saïd, un citoyen, venu aux renseignements qui nous informe qu’ «actuellement, on ne sait où nous adresser alors que l’ouverture était programmée pour le mois de juillet passé». L’inauguration est, à chaque fois, reportée pour de multiples raisons dont «l’histoire de l’absence de logiciel» est la dernière en date. Les usagers du CNRC ne comprennent pas tant de tergiversations alors que le personnel, formé depuis longtemps, est en place, les locaux fins prêts et même «le réseau informatique opérationnel», nous disent nos sources. Les services concernés devraient porter une attention particulière à cette antenne dont l’ouverture rapide est souhaitée par des centaines de citoyens.
A.O.T.