Les parents d'élèves interpellent !

Partager

Depuis la décision de remplacer l'école primaire Mohamed Fodhil de Taka par un autre bloc scolaire, les conditions de scolarisation des 147 élèves, que compte cet établissement, sont devenues plus difficiles qu'auparavant.

En effet, le projet lancé depuis près de deux ans n’avance pas à la cadence souhaitée. « Nos enfants souffrent de tous les manques, notamment du froid parce que les poêles à mazout ne peuvent pas être allumés dans les salles en préfabriqué. En outre, ils étudient dans un chantier. Vraiment, cela les perturbe beaucoup », répondra un parent d’élève. Pis, ajoutera-t-il, la cantine scolaire est inondée par les infiltrations d’eau. D’ailleurs, avant-hier à la rentrée des vacances scolaires d’hiver, il a fallu les déplacer dans une salle attenante à la cuisine pour prendre leur repas de midi. « Nous avons insisté auprès du directeur pour leur trouver un lieu approprié. Ils ne pourront tout de même pas manger dans des marres d’eau, avec en plus des eaux de pluie qui leur tomberont sur la tête ! », dira le président du comité de village. Celui-ci ne comprendra pas pourquoi les autorités n’ont pas demandé une enveloppe financière pour rénover cette salle de restauration. « C’est une cantine livrée en 2011. Voilà quelques années après, elle se trouve dans un état catastrophique. Nous avons fait des démarches partout pour que le projet en cours soit livré dans les meilleurs délais possibles. En vain », enchaînera ce représentant de Taka. Notre interlocuteur exhibera toute une liste de missives adressées à tous les responsables, y compris le wali. « Nous interpellons le wali, par le biais de votre journal, de dépêcher une commission sur les lieux, pour faire un constat sur ce cas. Car, il est inadmissible, en 2017, que des élèves étudient dans des conditions pareilles. Or, nous entendons que des écoles en dur ont été construites pour seulement une quarantaine d’élèves, avant qu’elles ne soient fermées faute d’élèves », conclura ce président du comité de village. Les parents, les enseignants et les élèves souhaitent que ces cris soient entendus, afin de leur livrer l’école en projet, dès la rentrée scolaire prochaine, tout en prenant en charge, en urgence, le cas de la cette cantine scolaire.

Amar Ouramdane

Partager