Ce qui attend la nouvelle APC

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Pour les citoyens de Draâ Ben Khedda, les membres de l’APC commencent déjà à donner satisfaction, ayant montré une certaine détermination à changer les choses dans la municipalité, notamment avec la démolition des constructions illicites.

«Nous attendons énormément de cette équipe à l’APC sur laquelle l’on a placé beaucoup d’espoir», dira un habitant du centre-ville. Pour les élus, «les promesses de la campagne électorale seront respectées et nous tiendront nos engagements». Parmi les actions entreprises par l’Assemblée communale, l’on retiendra l’opération de démolition des constructions illicites à travers la commune. Pour ce mois sacré, l’équipe à la tête de l’APC a repris l’organisation de la « maïdat Ramadhan » qui était jusqu’alors assurée par le CRA, comité local. «Une reprise en mains de ce restaurant du cœur est tout à fait légitime. Il a été initié en 1997 par l’APC d’alors et se tint dans la bibliothèque communale. Il a par la suite été transféré dans les locaux de la cantine scolaire», avance un élu. Et de poursuivre : «Le CRA pourra ouvrir un autre restaurant puisqu’il dit avoir les moyens de l’organisation, tout en refusant de collaborer avec l’APC à l’instar des SMA et le mouvement associatif. Il sera ouvert à la grande satisfaction des citoyens et autres passagers». Cependant, pour les citoyens, beaucoup reste à faire dans cette commune qui ne demande qu’à retrouver son aura d’antan. Il est déploré l’état peu reluisant de l’environnement dans la localité. Le jardin public situé à l’entrée Est de Draâ Ben Khedda, côté stade Kaci Ali, commence à montrer des signes de dégradation. Par manque d’entretien, des herbes sauvages et des fleurs fanées couvrent cet espace vert. Le centre-ville n’est pas en reste, il est devenu une décharge à ciel ouvert où des ordures et autres déchets jonchent les allées, dénotant de l’incivisme des citoyens. Le centre commercial et l’ex-marché couvert de la Place 8 mai, jamais ouvert depuis sa construction en 1983, attendent toujours d’éventuelles décisions de l’APC qui contribueraient à booster l’économie locale. Aussi, le manque ou l’absence de l’éclairage public constitue un autre point noir sur lequel devraient se pencher les responsables locaux.

M. A. Tadjer

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