Etat des routes/Des rapiéçages en série

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En effet, depuis les dernières intempéries hivernales, de véritables cratères, se sont formés même à l’intérieur des artères principales à savoir la route de Boghni et le boulevard colonel Amirouche. Cette situation cause de nombreux désagréments aux automobilistes. Ces derniers s’amusent à contourner ces nids-de-poule provocant parfois de grands embouteillages. “On ne dirait pas que c’est un chef-lieu d’arrondissement, depuis des années”, lance un passant avant de remarquer : “On ne finira jamais avec ces rapiéçages”. Cette observation est faite par de nombreuses personnes. “Il ne faudra pas oublier que tous ces nids-de-poule que vous voyez ont déjà été colmatés avec de la terre glaise”, ironise un jeune cafetier. Certes ces “petits travaux”, viendront soulager les usagers de cet axe important pour quelque temps, mais il faudra le souligner, cela ne relève que du bricolage. “A quand un tapis pour les route de la ville ?”, s’interroge-t-on. S’agissant toujours du délabrement du réseau routier, il est important d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur l’état de la rn 25/Draâ El Mizan-Tizi Ouzou-Ath Yahia Moussa. Pourtant, celle-ci a été bitumée en semi-tapis ces dernières années. Aujourd’hui, le tronçon le plus touché qui constitue un véritable calvaire pour les usagers est celui situé entre la ville et le lieu dit Barbarou. A ce niveau, il devient de plus en plus important si bien que certains bus l’évitent. En tout cas, la qualité des travaux laisse à désirer, même si certains pensent que ce délabrement est causé par le sol mouvant dans certains endroits.Il faudrait tout de même éxiger les normes requises pour la réalisation de tels ouvrages.

Amar Ouramdane

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