Les journalistes de Tizi-Ouzou se souviendront

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Le 17 février 1996 a été une journée noire pour la corporation journalistique de Tizi-Ouzou. Un de leur confrère venait d’être lâchement assassiné alors que le jour avait à peine fait son apparition sur la ville des Genêts.

Des individus armés avaient fait irruption dans le siège de sa boîte privée de communication et publicité, qu’il avait ouvert en contrebas du stade du 1er-Novembre.

Achour était déjà à son poste en compagnie de sa secrétaire, Melle Dalila Drideche, elle aussi assassinée à son poste de travail, ce jour-là.

Il était environ 10 h quand les assassins se sont introduits dans le siège de «Universel com.», que Achour Belghezli avait monté après une longue carrière de journalisme dans plusieurs titres de la presse nationale.

Son parcours a été riche en évènements. Avant d’embrasser le monde de l’écriture journalistique, Achour Belghezli avait connu les affres des geôles de Berouaghia durant plus de deux mois en compagnie de 23 autres détenus pour avoir été l’un des animateurs des évènements d’Avril 80.

Il fera partie de l’Association des enfants abandonnés. Puis il exerça comme correspondant au quotidien Algérie Républicain avant d’être recruté en tant que journaliste à l’hebdomadaire Le Pays-Tamurt.

Son assassinat en ce jour de mois de carême avait jeté l’émoi parmi ses confrères et ses amis.

Achour Belghezli avait 40 ans à sa mort, il a laissé deux enfants de 6 et 7 ans et une veuve à la fleur de l’âge.

Pour ce onzième anniversaire commémorant son assassinat, sa famille ainsi que ses amis tiennent à rendre hommage à l’homme de plume, au militant des idéaux républicains qu’il n’avait de cesse d’afficher depuis qu’il avait intégré le PAGS.

B.T

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