Bureaux de poste fermés

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Si au début des années 80, la volonté de réaliser un bureau de poste dans chaque village de la commune était l’objectif du ministère des Postes et Télécommunications, aujourd’hui, le constate-on, ceux déjà existants sont fermés.

Dans certaines communes, ils ont été transformés à d’autres fins alors qu’à Aït Yahia Moussa, ils sont carrément fermés depuis maintenant presque dix ans. Certes, la situation sécuritaire a été l’origine de cette décision, cependant à présent, il y a tout de même une amélioration.

A Tachtiouine, à Aït Attélla, ou en encore à Iâllalène, les usagers de ces services doivent quotidiennement se déplacer jusqu’au chef-lieu pour retirer un carnet de chèques ou encore une lettre recommandée.

Dans une virée au village de Krim Belkacem, nous avons rencontré un groupe de citoyens qui ont voulu transmettre cette doléances.

“L’infrastructure existe. Pourquoi est-elle toujours fermée ?”, s’est interrogé le premier intervenant. Et à un deuxième d’ajouter : “l’agent travaille à la poste d’Aït Yahia Moussa”.

Ces citoyens ont demandé de rouvrir ce bureau postal afin d’accomplir quelques prestations telle la vente de timbres et surtout la distribution du courrier. “Où trouver nos lettres et les avis qui nous arrivent ?”, telle est la question posée par un autre citoyen.

A les entendre parler, on ressent chez-eux cette nostalgie pour le facteur des années 70 qui venait quotidiennement leur remettre même les mandats de main en main.

Des villageois ont été contraints à ouvrir des boîtes postales moyennant 800 dinars annuellement dans la seule crainte de perdre leur courrier.

“Nous avons souffert du téléphone. Aujourd’hui, c’est un acquis. Téléphones portables, WLL. Dieu merci”, ajoute dans la foulée un autre. “Mais, quand ce bureau va-t-il ouvrir?”, telle est la question restée en suspens.

A. O.

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