Une unité de la Protection civile s’impose

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Entre autres organismes publics manquant cruellement dans la circonscription de Maâtkas, c’est incontestablement une unité de la Protection civile.

En effet, la volonté des autorités locales de faire “venir” les pompiers dans cette région surpeuplée s’est butée, encore une fois, à cette contrainte foncière qui surgit à chaque fois qu’il y a lieu d’implanter le moindre projet immobilier.

Il y a lieu de rappeler que la Protection civile a dépêché sur les lieux tout au début de l’année en cours, une équipe technique pour constater de visu l’assiette de terrain proposée à cet effet par l’APC. L’assiette en question, sise au lieudit “Zibou” a été jugée inadéquate et surtout exiguë et par conséquent, elle n’a pas été retenue. L’absence d’un patrimoine foncier communal susceptible de contenir des infrastructures publiques de grande importance constitue un authentique goulot d’étranglement pour toute velléité de développement local. Et ce n’est certainement pas les exemples qui manquent, à l’instar de cette difficulté de réaliser des programmes de logements sociaux. Aujourd’hui, les élus conscients de ce casse-tête chinois comptent s’y mettre sérieusement et trouver des alternatives à ce problème de foncier.

Parmi tous les projets tombés à l’eau, en raison précisément de cette contrainte, nous citerons un collège à Aït Aïssa Ouziane, ainsi que deux banques. Rappelons aussi que pour le projet de la Sûreté de daïra, il a fallu l’octroi d’un bâtiment municipal devant accueillir au départ la maison de la poterie pour cette perspective.

En conclusion, une unité de la Protection civile doit nécessairement être implantée pour la simple raison que celle-ci est vitale, d’autant plus que l’unité la plus proche est située à quelque 20 km de Maâtkas (Ouadhias ou Tizi Ouzou).

Il faudrait donc impérativement lui dénicher un lot, quitte à l’acquérir auprès de particuliers en contrepartie d’une indemnisation financière.

Idir Lounès

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