L’eau coule à flots à la fontaine Les Pins

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Alors que déjà la population notamment celle des zones rurales ou encore de la périphérie pense à la pénurie d’eau, en ville, deux importants points d’eau sont laissés à l’abandon. En effet, il s’agir des deux fontaines publiques dont l’eau parvient des sources à savoir celle du quartier Les Pins et celle située à proximité de la maison de jeunes Arezki Mansouri. Ces deux fontaines n’ont ni robinets ni vannes d’arrêt si bien que ce liquide aussi indispensable que vital coule jour et nuit pour aller se répandre dans des caniveaux. “Combien de fois la presse a rapporté ce laxisme ?” s’interroge un riverain. Dans une virée sur les lieux, il nous été donné de voir que ces deux fontaines sont devenues un lieu de lavage de véhicules. “A l’époque coloniale, à Draâ El Mizan, dans chaque quartier, il y avait un robinet. Aucune goutte n’était gaspillée. Les voyageurs qui revenaient de Sidi Aïssa s’arrêtaient pour se désaltérer et abreuver leurs troupeaux dans les bassins bien entretenus”, se souvient un quinquagénaire. Effectivement, il y a des lieux à l’intérieur de la ville qu’on appelle toujours Issouraj (robinet ou fontaine). Dans cet ordre d’idées, il y a lieu de signaler qu’au début des années 90, une ébauche de sauvegarder le point d’eau de la maison de jeunes a été lancée par la réalisation d’une bâche à eau pouvant servir de réservoir à cette eau. Peu à peu, le projet a été abandonné. Même le ferraillage réalisé à disparu des lieux. Si l’on parle aujourd’hui de ce gaspillage, on ne peut oublier aussi d’évoquer l’insalubrité des lieux. Au niveau du deuxième point précité, des déchets et autres crottins de mulets jonchent les alentours à telle enseigne que des maladies peuvent se déclarer avec l’arrivée des fortes chaleurs. En définitive, il est souhaitable de se pencher sur ce problème car il y va aussi de la santé du citoyen. “A quand la réhabilitation de ces deux sources ?” s’interroge un habitant du quartier.

Amar Ouramdane

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