Ouverture de la saison agricole chez les paysans

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Exceptés évidemment le lait, les céréales et les légumes secs, bon nombre de ménagers dans la circonscription de Maâtkas arrivent cahin-caha à s’auto-suffire en matière de production agricole. En effet, ceux qui ont la chance d’avoir de vastes parcelles de terrains cultivables n’hésitent plus en ces temps de vaches maigres à cultiver par mal de produits de première nécessité.

“Je n’achète ni la pomme, ni l’oignon, ni encore moins de fruits”, dira Arezki M., fonctionnaire, mais aussi paysan, qui, en dehors de ses heures de travail dans l’enseignement, ne quitte plus ses champs avec sa petite famille, à l’instar d’ailleurs d’autres familles qui arrivent quelquefois à dégager un surplus quand la pluviométrie est généreuse, des surplus en salade, en navets, fèves, pommes de terre, oignon, etc.

En été, c’est le vignoble qui détient la palme en matière de production. Elles sont innombrables ces familles qui cultivent méticuleusement des pieds de vignes de toutes espèces.

En somme, l’importance de l’agriculture de subsistance (à ne pas confondre avec le petit jardinage) n’est plus à démontrer même si aucune statistique n’en parle. Pour cette saison d’ailleurs les ménagers paysans n’ont pas attendu l’ouverture solennelle de la saison agricole qui coïncide avec le 1er octobre dès lors que les premières pluies qui se sont abattues en cette mi-septembre ont incité les villageois à prendre la clé des champs et entamer ainsi les premiers travaux de défraîchissement et même de labour.

En fait, ne dit-on pas que c’est la campagne qui nourrit la ville ?

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