Jusqu’à quand, l’anarchie ?

Partager

La mauvaise gestion des municipalités est à l’origine de la plupart des problèmes que vivent les citoyens. On commencera par l’état déplorable des chaussées qui sont, dans certaines villes de Kabylie, y compris les plus grandes, comme Béjaïa ou Tizi Ouzou, défoncées ou alors creusées de cratères. Les trottoirs sont aussi en mauvais état et les piétons peinent à marcher dessus. L’hygiène ne semble pas le souci principal d’un grand nombre d’élus qui laissent les immondices s’accumuler avec, souvent, la prolifération d’animaux nuisibles, comme les rats, véhicules de maladies dangereuses. Et puisqu’on parle d’animaux, évoquons aussi ces meutes de chiens et de chats errants aux abords des cités et des villages: eux aussi sont des véhicules potentiels de maladies épidémiques. Que font les services de fourrière? Le volet économique n’est guère plus brillant : des dizaines de commerces illicites gaugrénérent les villes, et quand les établissements sont réglementés ils ne respectent pas toujours les… règlements : c’est le cas de la restauration rapide qui s’effectue le plus souvent dans de mauvaises conditions d’hygiène. Les dernières intempéries ont montré l’absence, au niveau des communes de moyens de secours, notamment pour le déneigement: pourtant ces mêmes communes sont connues par les neiges qui y tombent. L’éclairage des villes et des villages laisse souvent à désir, ce qui arrange bien les délinquants qui peuvent s’adonner aux vols en toute… sécurité ! Les citoyens ont beau tirer la sonnette d’alarme, appeler au secours, personne ne semble se soucier de leur sort. Jusqu’à quand ?

S. Aït Larba

Partager