Aïn El Hammam / Akkar alimenté en gaz naturel

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Mieux vaut tard que jamais. Le gaz tant attendu par les habitants de Akkar, une cité située à la périphérie de la ville de Ain El Hammam, est enfin arrivé au grand bonheur de ces dizaines de familles, qui profitent, d’ores et déjà de ses bienfaits.

Bien que l’opération soit annoncée depuis plus de deux ans, les locataires ont dû prendre leur mal en patience en attendant que les travaux soient terminés et surtout que l’énergie soit disponible, au pied des bâtiments. Ce qui ne les a pas empêchés de réaliser les installations intérieures, en prévision du passage des employés de SONELGAZ, chargés d’attester de la conformité des travaux. Une condition sin qua non avant la mise en fonction des appareils. A la cité c’est l’effervescence, depuis plusieurs jours. On ne parle que de l’arrivée du « nouveau venu ». Les retardataires se dépêchent d’acheter les matériaux nécessaires avant de trouver un entrepreneur agréé pour la réalisation de l’installation intérieure. Il faut dire qu’à l’orée de la saison froide, le gaz est le meilleur cadeau que les pouvoirs publics puissent faire à ces cent soixante familles, habitant la cité Akkar. Ainsi, les problèmes de la quête et du transport de la bonbonne de gaz butane sont résolus, de fait. « On se débarrassera vite fait du stock de bouteilles qui encombrent les balcons. Mais on prendra, tout de même, la précaution d’en garder une pour les jours de panne. On ne sait jamais» nous dit un locataire, heureux de vivre ce changement. Il ne manquera pas d’indiquer tous les avantages qu’il tirera de la nouvelle source d’énergie. Le bon vieux poêle à mazout qui exhale plus de fumée que de chaleur, ne sera plus qu’un souvenir d’antan. Les fûts, servant de réserve de fuel, disparaîtront bientôt du paysage de la cité qui s’en débarrassera des abords des bâtiments. Ce nouveau pas vers le progrès, redonne espoir aux habitants des villages qui désespéraient de voir leur tour de « bien être », arriver. Maintenant que Akkar et Sidi Ali Ouyahia sont raccordés au réseau de distribution, la prochaine étape sera celle qui atteindra les bourgs reculés. Ce n’est que là qu’on pourra parler de gaz de village, un terme si cher aux autorités.

A.O. T.

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