Recensement des oiseaux d’eau migrateurs

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Depuis la semaine dernière, les services de la Conservation des forêts de Bouira et ceux du Parc national du Djurdjura (PND) ont entamé une campagne de recensement des oiseaux venus nidifier sur les berges du barrage de Tilesdit dans la commune de Bechloul. Une opération qui s’effectuera sur l’ensemble des zones humides de la wilaya de Bouira. Ces oiseaux d’eau migrateurs sont recensés chaque année à cette période hivernale, alors qu’ils transitent par l’Algérie, lors de leur migration qu’ils entament du continent africain vers l’Europe. «L’Algérie, vu ses zones humides, accueille des dizaines d’espèces d’oiseaux migrateurs que l’on retrouve uniquement en période hivernale, le temps pour eux de nidifier. A cet effet, il est important de les recenser, afin de constater l’évolution de leurs populations», a indiqué un agent des forêts.

Et parmi toutes les espèces dénombrées, on retrouve une forte population de canard colvert, de poule d’eau mais également une multitude d’autres volatiles migrateurs. Par ailleurs, il faut noter que le braconnage intensif pratiqué, ces dernières années, a quasiment décimé les étourneaux, les moineaux et les grives, pour ne citer que ces espèces. En tout cas, le recensement des populations d’oiseaux migrateurs permet de découvrir de nouvelles espèces venant faire une halte sur le territoire de l’Algérie. Des rapports sont ainsi rédigés avant d’être envoyés à Wetlands International, une organisation à but non lucratif, dont les missions sont : la protection des zones humides et la gestion durable. Pour rappel, à travers la wilaya de Bouira, près de 15 oueds, 32 retenues collinaires, trois barrages constituent les principales zones humides, cibles des oiseaux d’eau migrateurs nidifiant chaque année dans ces endroits.

Des zones riches en faune et flore constituant un écosystème favorable aux volatiles, en provenance de contrées lointaines. Des oiseaux migrateurs de passage, nicheurs et hivernants, seront ainsi dénombrés, au cours de cette opération, afin de sensibiliser sur la nécessité de les préserver et de protéger leur environnement. D’autre part, on a appris que de nombreux étudiants, issus de différentes universités, ont montré un vif intérêt pour ce sujet, entrant dans le cadre de la préparation de leur diplôme de fin d’études.

Hafidh B.

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