Le service vétérinaire relevant de la Direction des services agricoles de Béjaïa (DSA) a décidé de prolonger les délais de la campagne de vaccination contre la rage, programmée initialement du 29 septembre au 4 octobre, à la fin du mois en cours. Et pour cause. Six APC n’ont pas encore récupéré leurs doses de vaccin antirabique, auprès de la DSA, alors que d’autres n’ont pas terminé d’administrer celles qu’elles ont reçues. «Nous sommes dans l’obligation de prolonger les délais de la campagne de vaccination contre la rage, prévue du 29 septembre au 4 octobre, jusqu’à la fin de ce mois. La raison de ce prolongement a trait au fait que plusieurs APC peinent à terminer cette opération, alors que six autres ne se sont même pas présentées à la DSA pour récupérer leur quota», a déploré un responsable à l’inspection vétérinaire de Béjaïa.
A noter que sur les 2 400 doses de vaccin attribuées par le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche à la wilaya, 1 000 seulement ont été distribuées à ce jour. Il en reste 1 400 au niveau de la DSA, soit plus de 50 % du quota accordé. «L’insouciance» de certaines APC, qui n’ont pas daigné récupérer leurs doses de vaccin contre la rage pour mener cette campagne, est incompréhensible, note-t-on. Pourtant, tout le monde sait que la morsure d’un animal enragé peut être fatale, en cas de non prise en charge médicale urgente et appropriée. Il est à signaler que la Direction des services agricoles (DSA) locale a enregistré, depuis le début de l’année, 60 cas d’animaux atteints de rage.
Dans notre pays, la vaccination antirabique et les campagnes de sensibilisation sont lancées annuellement par les institutions étatiques concernées pour prémunir les populations contre cette maladie mortelle. Il faut également savoir qu’à Béjaïa, en plus de cette campagne de vaccination à intérêt prophylactique, destinée à empêcher l’apparition et la propagation de cette maladie, des opérations d’abattage de chiens errants sont organisées périodiquement par les APC, en collaboration avec la Gendarmerie nationale et les associations des chasseurs.
Salma Bedja