La cité otage d’un vide juridique ?

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Le problème du manque d’aménagement urbain se pose avec acuité dans les quartiers du chef-lieu de la daïra de Bordj Okhriss, située à l’extrême Sud-est de la wilaya de Bouira. C’est le cas, notamment, de la cité 44 Logements CNEP-APC du chef-lieu de daïra, qui n’a pas connu d’opérations d’aménagement depuis sa réception, au début des années 2000. En effet, les habitants ne cessent d’interpeler les responsables locaux et les pouvoirs publics sur la situation dans laquelle se trouve leur cité. Ils ont assuré que les routes sont dans un état de dégradation avancé et les trottoirs inexistants, tout en attirant l’attention sur l’inexistence d’un réseau de drainage des eaux de pluie, ce qui provoque des inondations à chaque chute de pluie. «En hiver, l’accès à notre cité est difficile pour les automobilistes et les piétons. Les routes sont inondées, en raison de l’inexistence d’un réseau pour le drainage des eaux de pluie. Des fois, avec les fortes averses, c’est tout le quartier qui est inondé et des infiltrations d’eau sont signalées dans les logements du rez-de-chaussée», a expliqué un habitant de la cité.

En plus de cela, les résidents attendent toujours la réhabilitation du réseau d’éclairage public ainsi que la réalisation d’une aire de jeux ou d’un stade matico, comme c’est le cas dans d’autres quartiers du chef-lieu de Bordj Okhriss. «L’éclairage public est défaillant et inopérant depuis de longues années et à chaque fois que nous sollicitons les responsables de la commune, ils nous dirigent vers la direction de la CNEP. Quant à nos demandes pour la réalisation d’une aire de jeux ou d’un stade matico, elles sont restées sans réponse. A chaque fois qu’on adresse une requête ou une demande aux responsables locaux, nous sommes automatiquement dirigés vers la direction de la CNEP. Cette dernière rejette à son tour la responsabilité sur les autorités locales. Un cercle vicieux, qui date du début des années 2000. Nous ne savons toujours pas à quel saint nous vouer pour parer à cette situation.»

Oussama Khitouche

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