La colère des transporteurs

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La difficulté de circuler en voiture, née de la fermeture d’une partie de la rue Colonel Amirouche, s’est accentuée en fin de semaine dernière. Les propriétaires de fourgons de transport vers les villages de l’Aârch Ath Menguellet ont laissé éclater une grande colère mardi dernier. En effet, las d’être constamment à l’étroit au niveau de leur station, les concernés ont pris la décision de bloquer la ville vers dix heures. Un moment de grande affluence. Les fourgons, mis en travers de la rue entre les deux carrefours du Centre et des Horloges, ont empêché tout mouvement de véhicules.

Rencontrés sur place, les contestataires, qui voulaient attirer l’attention des autorités par cette action, ont expliqué les raisons de ce mouvement, lequel a attiré la grande foule en ce jour de marché. En effet, depuis la fermeture partielle de la grande rue et de l’aire du marché, des véhicules de particuliers ainsi que des marchands ambulants se sont installés au niveau de la station des fourgons qu’ils ont réduit à tel point qu’il est devenu impossible aux fourgons d’effectuer une manœuvre ou de trouver une place pour stationner.

Ce coup de force a généré une longue file de véhicules prise au piège au niveau des quatre rues qui convergent vers le centre-ville. S’ensuivent alors des palabres entre les chauffeurs, auxquels se sont ajoutés les citoyens dans une anarchie et un concert de klaxons indescriptible. Il faut savoir qu’une multitude de solutions ont été proposées sans qu’aucune ne soit acceptée par les contestataires. Ces derniers demandent tout simplement la présence sur les lieux du chef de daïra et du maire pour constater de visu la situation et lui trouver une solution. Finalement, l’intervention du chef de la Sûreté de daïra a réussi à dénouer temporairement l’écheveau.

Entre temps, des policiers avaient été dépêchés sur les lieux pour libérer la station des fourgons, où seuls les transporteurs possédant des papiers en règle ont pu se garer. Quant à la circulation en ville, elle était gérée par des agents de l’ordre dans le but de la rendre plus fluide. Malheureusement, ce problème a été «transféré» à l’entrée Est de la ville où, au niveau de Tiqerrabine, les automobilistes vivent un calvaire. A signaler que la préparation des conditions adéquates pour permettre aux engins des travaux publics d’intervenir pour entamer la démolition des bâtiments qui menacent ruine a réduit les espaces de stationnement des véhicules.

Aussi, suite à la fermeture du marché hebdomadaire, les marchands ambulants profitent du moindre recoin pour étaler leurs marchandises, quitte à créer des problèmes de circulation.

A. O. T.

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