Dix élus formant une opposition majoritaire au sein de l’APC de Toudja, renfermant au total treize sièges, se sont rassemblés, hier, devant le siège de la wilaya de Béjaïa, pour le deuxième lundi consécutif, afin de dénoncer ce qu’ils qualifient de «gestion autocratique» de l’édile communal. Ces élus de l’opposition reprochent au P/APC de Toudja, en l’occurrence Omar Mustapha, «une gestion opaque, personnelle et chaotique des affaires de la commune aux antipodes de la gestion transparente, associative, participative et réglementaire». Sur l’une des banderoles accrochées au portail principal du siège de la wilaya, ces élus dénoncent «un P/APC hors-la-loi».
«Le maire de Toudja excelle et se fait distinguer dans un seul domaine, à savoir la violation récurrente de la loi N°10-11 du 22 juin 2011 relative à la commune, qu’il foule aux pieds sans arrêt, notamment dans ses articles 16, 21, 22, 30, 33, 35, 36, 54, 55, 68, 80 et 107 (…)», s’est-on indignés. Dans les autres pancartes, l’opposition à l’APC de Toudja réclame «une gestion participative et transparente» et «une APC au service du citoyen et non de l’administration». Par ailleurs, les élus protestataires se sont insurgés contre «le silence de l’administration» à laquelle ils demandent une intervention urgente «pour éviter le pourrissement». «Nous appelons l’administration à intervenir pour trouver une solution à la crise qui secoue notre APC», insistent-ils. A noter que la mairie de Toudja était fermée, hier encore, pour le septième jour d’affilée par des citoyens de trois localités de la commune qui réclament notamment le revêtement de la route reliant leurs villages à la RN24.
B. S.