Moins de 48 heures après avoir annoncé la possibilité d’organiser une session de rattrapage pour le bac, le ministère de l’Education nationale est revenu, hier, à la charge en affirmant que cette mesure ne concerne pas l’examen de cette année. En effet, dans un communiqué rendu public hier, le département de Baba Ahmed a indiqué que « le dossier de la session de rattrapage de l’examen du baccalauréat était en cours d’étude » précisant que « les mesures prises par le gouvernement seront appliquées à partir de la session de juin 2015 ». « Par souci de préserver la crédibilité des informations et d’éviter toute interprétation de part et d’autre, le ministère de l’Education nationale a fait savoir que le dossier de la session de rattrapage de l’examen du baccalauréat est en cours d’étude depuis décembre 2013, étude qui sera élargie à tous les partenaires sociaux », lit-on dans le communiqué du ministère qui a tenu à rappeler que l’organisation d’une session de rattrapage « sera subordonnée à une série de conditions, en cours d’examen » précisant que « les mesures découlant de la consultation seront soumises au gouvernement pour examen ». Le ministère a, donc, définitivement tranché sur la question puisque dans le cas où une session de rattrapage serait organisée, celle-ci ne s’appliquera qu’à partir de l’année prochaine. « Les mesures approuvées par le gouvernement à ce sujet entreront en vigueur à partir de juin 2015 », est-il indiqué dans le communiqué. Voilà une nouvelle qui mettra fin aux spéculations nées depuis jeudi dernier, lorsque le ministre de l’Education nationale avait annoncé que les candidats au baccalauréat ayant une moyenne entre 9,50 et 9,99 pourront bénéficier d’une session de rattrapage. Les candidats concernés, selon les déclarations du ministre, doivent avoir fait preuve d’assiduité tout au long de l’année scolaire et obtenu de bonnes moyennes en 2ème et 3ème années secondaires pour pouvoir bénéficier de cette seconde chance. L’organisation de la session de rattrapage devra avoir lieu trois ou quatre jours après l’annonce des résultats définitifs. Les candidats concernés par les examens de rattrapage doivent avoir échoué dans seulement deux à trois matières, a indiqué le ministre qui a affirmé qu’il n’y aura pas de recours au rachat.
A. C.