La grève diversement suivie

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Selon la Coordination nationale des enseignants du primaire, le taux de suivi, hier, de la grève cyclique de trois jours à laquelle il a appelé est de 67% à l’échelle nationale. Ainsi donc, hier lundi, plusieurs établissements du cycle primaire ont été paralysés à travers plusieurs wilayas du pays. Tout en confirmant le taux national de suivi, le coordinateur d’Alger-ouest de l’organisation syndicale en question, Ilyes Cherrad, précise qu’au niveau de la capitale, le taux d’adhésion à la grève «est de 77% ».

Ce débrayage a été ponctué par une marche qui s’est ébranlée du siège de la direction de l’éducation d’Alger-ouest vers l’établissement scolaire «Larbi Tebessi», «en guise de solidarité avec les enseignants dudit établissement qui ont fait l’objet de répression», a fait savoir notre l’interlocuteur. A signaler que la Coordination des enseignants du primaire, qui a enclenché ce mouvement de grève en octobre passé, compte organiser une marche nationale vers le siège de la tutelle en fin février courant.

Pour rappel, les revendications des protestataires s’articulent autour de «la révision des programmes pédagogiques, des calendriers des vacances et de la rentrée scolaire pour les régions du sud du pays», «la modification du statut particulier», de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire, au même grade de base et «la diminution du volume horaire». Ils plaident aussi pour «l’application immédiate du décret présidentiel N°266/14 avec effet rétroactif depuis sa parution, en 2014», «le recrutement de superviseurs, afin d’assurer l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines pour permettre aux enseignants de se consacrer à leurs tâches pédagogiques» et, enfin, «la création de nouveaux grades d’enseignant pour les matières scientifiques, littéraires et d’éducation physique (sport)».

Samira Saïdj

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