La réplique n’est pas seulement théâtrale

Partager

S’inscrire comme candidat à la candidature est une affaire trop sérieuse dans les pays qui se respectent, malheureusement chez nous, n’importe qui est présidentiable.

Ils sont plus de 152 à se porter candidat à la présidentielle malgré tout et tous. Et puis, ils ont dû répondre comme manger tous les jours du steak, l’autre fabriquer un avion en glaise et l’un transformer l’Algérie mieux que les États-Unis et tutti quanti. C’est un candélabre qui éructe des comédies, des vaudevilles et des sketchs, sans talent, sans capacité et sans aptitude.

Ce qui revient à retirer les formulaires d’inscription mais delà à se voir magistrat suprême, il y a un pas que nous ne saurions avancer sans risque de se gourer. Que n’importe quel gus franchit à la en veux-tu en voilà.

Ce qui amène, quel que soit le niveau scolaire ou le niveau de formation du candidat, pourvu qu’il se porte aux ambitions de présidentiable et à la gestion du pays. Comment gérera-t-il le pays, par improvisation, par d’impromptues reflexes, ou par une théâtrale façon qu’il ne maîtrise pas.

Qu’à cela ne tienne, cette «théâtrologie» n’amuse plus personne, bien au contraire, elle attriste les Algériens plus qu’elle ne leur procure la joie, le contentement et l’amusement. Certainement, comme l’ont dit beaucoup de gens, ces clowns qui cherchent à nous embarquer dans des embarcations sans gouvernails, à nous mener dans un chemin qui ressemble, en tous points de vue, directement au calvaire. Mais ceci ne nous soulage pas d’aller à ces suffrages sans candidat crédible.

Il faudrait que pour se présenter à ces élections savoir ce que veut l’Algérie et ce qu’il lui faut. Malheureusement, il se trouve que le candidat idoine ne ressemble en rien à ces hurluberlus patentés et qui gonflent le torse en se voyant déjà élu.

Il reste que le sérieux exige, de tout Algérien, de la conscience pleine les trippes, de la tempérance à déborder l’âme et de la connaissance. Il n’est pas normal que n’importe qui se présente à conduire l’avenir du pays. Il y a des comédies qui plaisent mais pas comme celle-là, qui nous inspire un haut le cœur.

S. A. H.

Partager