L’accès à la polyclinique impraticable

Partager

La rue qui constitue l’unique voie d’accès à la polyclinique de Saharidj est dans un état de délabrement avancé. De multiples mares des eaux stagnantes la rendent impraticable. La raison est le fait que cette rue longue d’à peine 60 mètres est plate. La détérioration de l’ouvrage de drainage complètement enseveli est due à son revêtement à la hâte à l’aide de sable de carrière pour les besoins de l’inauguration de cette polyclinique par le wali.

Ces mares des eaux polluées, en plus de l’eau qui provient des averses de pluie, sont alimentées par les réseaux souterrains de l’eau potable qui présentent aussi en ces lieux plusieurs avaries. Le passage quotidien de nombreux véhicules élargit chaque jour d’avantage ces flaques d’eaux nauséabondes devant l’entrée principale de l’institution de santé. Aussi les nombreux malades qui viennent s’y soigner n’ont d’autres solutions que de patauger dans cette eau putride pour y accéder.

L’infrastructure flambant neuf, elle-même, risque d’être dangereusement fragilisée par les abondantes infiltrations sous sa base. Rappelons que l’assiette de terrain sur laquelle a été implantée cette polyclinique était l’ancien centre de santé qui a enregistré une phénoménale remontée des eaux à partir de ses fondations en 1992. Situation qui a conduit à sa fermeture immédiate et à l’évacuation du matériel et du personnel en catastrophe pour être abrités dans une aile de la bibliothèque communale.

Cette remontée des eaux s’explique par la formation d’une poche vide souterraine sous les fondations du centre de santé. Une poche qui a débordé après avoir été renflouée par ces infiltrations provenant des eaux pluviales et des avaries sur le réseau d’AEP qui alimente la cité Tayda. Le tout aggravé par l’absence d’un système de drainage au niveau de cette rue qui longe l’édifice. Espérons que le nécessaire sera fait avant que cette polyclinique baptisée au nom du martyr Mechou Mohand ne subisse le même sort que l’ex centre de santé.

Oulaid Soualah

Partager