L’arrêt de Tamellaht sans commodités

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L’arrêt de fourgons sis à la lisière du CW11 à la sortie sud du chef-lieu communal d’Ahnif, lequel dessert les localités relevant de la région de Tamellaht manque cruellement en aménagement urbain. En effet, cet espace de stationnement de fourgons enregistre des insuffisances flagrantes en commodités essentielles pour un confort des usagers. Seul un abribus exigu et de surcroît vétuste et rouillé meuble les lieux. Les quelques fourgons encore en activité se trouvent parqués juste à la lisière du CW11 qui lie la RN5 à quelques dizaines de mètres en amont.

L’espace pour le parcage manque cruellement et les transporteurs en sont conscients de cet état de fait peu amène. « L’arrêt des fourgons qui font la navette entre les villages de Tamellaht et le chef-lieu municipal d’Ahnif manque en tout. Déjà le terrain du stationnement est cabossé et plein d’aspérités, de trous et de cratères. Il nous est difficile, nous les transporteurs, de stationner à l’aise. Ajoutons à cela, le terrain qui n’est pas bitumé, ce qui engendre de la boue et des flaques d’eau à la tombée de la pluie. Dans le même ordre d’idées, il y a aussi l’éclairage qui y manque, d’autant plus que les jours commencent à se rétrécir, d’où la nécessité d’avoir de la lumière dans la matinée surtout », insiste l’un des transporteurs.

De leur côté, les usagers de cette ligne ne sont pas aussi contents, car les conditions de voyage ne sont pas réunies. « L’arrêt de fourgons d’Ahnif n’a d’arrêt que le nom. Il y a des carences comme le manque d’abribus, d’un point d’eau, de toilettes, de l’éclairage public et tant d’autres. Cet arrêt se trouve vraiment ignoré et non aménagé à la grande déception des usagers. » regrette notre vis-à-vis.

Par ailleurs, faut-il relever aussi l’insuffisance du nombre de fourgons activant sur cette ligne, Ahnif – Tamellaht, laquelle se répercute négativement sur la vie quotidienne des habitants de cette région, contraints, pour les non véhiculés d’entre eux, de faire la plupart du temps de l’auto-stop. « J’en connais des transporteurs qui ont arrêté le transport de voyageurs pour opter pour d’autres professions. Aussi, le manque de transport au niveau de notre région s’explique par le non octroi de nouvelles lignes en dépit de l’existence de personnes désirant travailler dans ce créneau. » informe un autre transporteur.

Y. S.

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