C’est la première fois de son existence que le CEM du village Henia, inauguré en 2007, occupe la première place au niveau de la daïra qui compte quinze collèges (2 CEM à Ain Zaouia, 2 CEM à Frikat, 4 CEM à Ait Yahia Moussa, 7 CEM à Draâ El-Mizan) avec un taux de réussite de 88% sur les 44 candidats à cet examen.
D’ailleurs, ce résultat a été très bien accueilli aussi bien par les parents que par le personnel enseignant et administratif. «C’est un très bon résultat quand on sait que notre CEM est implanté à la campagne. Cela prouve que lorsqu’il y a de la volonté, tout est possible», dira un parent d’élève. Il est suivi du CEM Frères Harchaoui du chef-lieu communal avec un taux de réussite de 84%.
«Nous avons eu 125 candidats, 105 d’entre eux ont décroché leur brevet tandis que seulement deux élèves ont été rachetés. C’est pour vous dire que l’évaluation de l’année scolaire est objective. Notre établissement se place toujours en tête. Il est connu pour ses résultats», soulignera M. Allilèche Arezki en sa qualité de directeur de ce collège.
Pour M. Belkacem Salmi, chef d’établissement du CEM Krim Rabah, l’un des anciens collèges de toute la wilaya, le taux de réussite de 81% est appréciable. «Pour ma première année dans ce collège, je peux dire que ce taux est bon. Sur 76 élèves qui ont passé l’examen, 62 d’entre eux l’ont décroché tandis que trois autres élèves ont été repêchés en leur ajoutant la moyenne de l’année scolaire. Je suis aussi content que le CEM Rabah Meddour de Tafoughalt que j’ai quitté au début de l’année scolaire ait obtenu le même taux soit 81% », nous dira ce deuxième chef d’établissement. Il est à souligner que la moyenne de toute la daïra est dans la fourchette du taux obtenu au niveau de la wilaya avec 82%.
Cependant, il est attendu que le CEM Krim Rabah soit reconstruit parce que, faudra-t-il le souligner, actuellement les élèves travaillent dans des salles de cours vétustes qui avaient servi dans les années 70 jusqu’à la fin des années 80 comme dortoirs. Peut être, cela a influé sur les résultats.
Il est à noter aussi que certains collèges ont perdu quelques places par rapport aux années précédentes. «Un dossier bien ficelé a été déposé au ministère de l’éducation pour son remplacement par un autre établissement aux normes nationales, en vain», nous confiera un ex directeur du CEM Krim Rabah qui a formé de nombreuses générations quand il accueillait en internat les élèves de Maâtkas, de Makouda et d’autres localités de la wilaya jusqu’aux années 1975 et 1976.
Amar Ouramdane