S. Ait Hamouda
Le discours du chef de l’État par intérim est très attendu, pour ce que dirait Bensalah et ce qui est attendu de son speech. La date des élections est attendue tout comme est attendue la réunion inclusive pour trouver des solutions à la crise que vit le pays. À cela il faut ajouter un débat qui sera porteur de toutes les espérances des Algériens, et aussi de leurs attentes.
Les citoyens font jusque-là le pied de grue, entre marches pacifiques et manifestations toutes non-belliqueuses, en attendant le dénouement de cette crise qui ne trouve aucune conclusion et qui traîne en longueur plus que de raison. D’abord, beaucoup de propositions faites à l’emporte-pièce et d’autres à partir de raisonnements logiques, sont formulées par des politiques avertis. Mais il n’est pas nécessaire de sortir de Saint Cyr pour comprendre que l’objet des ces jonctions, faites de tout venant et de véritables suggestions militantes, est de trouver ce qu’il faut faire immédiatement pour l’Algérie, pour qu’elle sorte de ces rets qui la brident.
Normalement, tout devrait se mener avec le génie dont est capable la crème des Algériens et nous verrons où ça va nous mener : vers le parfait, attendu du reste du peuple, ou, à Dieu ne déplaise, vers l’imparfait que nous ne pourrons revivre. Ce que, objectivement, prévoit le petit peuple, c’est d’avoir des droits, c’est qu’on lui reconnaisse les rectilignes de ses justes droits. Et qu’il puisse sans abstraction vivre dans un pays qui ne sera que justice, où tout le monde sera reconnu à sa juste valeur. Ce que nous subodorons de ce discours est qu’il libère le pays des pièges, tendus par ceux qui ne l’aiment pas et font croire en l’amour du pays, ceux qui dorment sur leurs deux oreilles.
L’abstraction peut, à cet égard, faire oublier tout le mal vécu par l’Algérien, qui retrouvera ses aises, son bonheur, son enchantement. Ce qui va confondre celui-ci avec son passé récent et ancien, depuis l’indépendance, et lui faire découvrir l’alpha et l’oméga de ses déboire vécus. Il n’en disconviendrait à personne de se découvrir à l’ombre de ce beau pays, par temps de canicule insupportable.
S. A. H.

