Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Belkheir Dada Moussa, a mis l’accent, hier, sur l’importance de «la relance prochaine du baccalauréat professionnel». «Le gouvernement s’est réuni hier (NDLR mardi) pour étudier le dossier du Baccalauréat professionnel», affirmait le premier responsable du secteur.
S’exprimant lors de l’inauguration d’un centre de formation professionnelle à la ville Ali Mendjeli, dans le cadre d’une visite de travail dans la wilaya de Constantine, le ministre a indiqué que son département «œuvre à intégrer graduellement les langues étrangères, l’anglais notamment, dans l’enseignement et la formation professionnels».
«L’intégration des langues étrangères, l’anglais en particulier, dans le programme de la formation permet de se mettre au diapason des avancées technologiques que connaît la scène nationale et internationale également», a expliqué le ministre. Il a par ailleurs mis l’accent sur l’importance de la numérisation du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels à travers notamment la mise en place de laboratoires de simulation. Il a, à cet effet, appelé à favoriser davantage la formation dans les techniques d’entretien, d’autant, a-t-il ajouté, que «l’Algérie intègre pleinement le domaine des industries lourdes».
M. Belkheir a en outre fait part de l’adoption d’«une nouvelle nomenclature de spécialités favorisant les filières d’excellence qui s’adaptent à la particularité de chaque région du pays». Réitérant l’engagement de l’État à réunir toutes les conditions nécessaires pour hisser ce secteur, à travers, entre autres, l’acquisition des équipements adéquats et l’ouverture de nouveaux établissements de formation, le ministre a insisté sur l’importance de développer les filières d’excellence, que sont la mécanique, la pharmacie, l’énergie renouvelable et l’agriculture, entre autres, et promouvoir les projets d’entreprises initiés par les apprenants du secteur en collaboration avec le partenaire économique.
Une quarantaine de centres de formation et d’enseignement professionnels seront promus conformément aux orientations du Premier ministre en instituts nationaux spécialisés, a affirmé le ministre qui a fait part de l’importance de cette décision dans la promotion de l’enseignement professionnel et du rendement du secteur. Rappelant que le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels propose plus de 400 spécialités, Dada Moussa Belkheir a encouragé les responsables de son secteur à intensifier les conventions de partenariat avec le secteur économique, pour consolider les acquis de la formation professionnelle.
Selon lui, «le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels participe activement à l’essor économique du pays en offrant des formations qui s’adaptent aux besoins du monde du travail».
L. O. CH.