Par S Ait Hamouda
Il advient que l’on se découvre en porte-à-faux par rapport aux désidératas des uns et des autres. L’illusion est telle que personne ne peut comprendre ni l’envers, ni l’endroit dans ce schmilblick. Désormais, il faut se mettre dans la peau de celui qui ne sait rien, plutôt que dans la toison de celui qui sait, voilà pour le détail. Quant à la globalité, il faut la chercher ailleurs, dans les méandres de la cité désarticulée parce que répondre aux questions que ce pose l’un et l’autre, c’est voir au caléidoscope incongru où paraissent le bien, le parfait et le mauvais, à cela près que toute chose tire sa quintessence de notre inconscience, de notre méconnaissance des choses de la vie.
Normalement, prendre la situation par le bon bout et s’appliquer résolument à la résoudre, que ce soit en comptabilisant dans le réel le bilan de nos déboires incontestables et pourtant contestés malgré tout, que dans l’application des opérations qu’elles soient comptables ou sociales ou encore économiques, le temps prend son temps de réflexion, jusqu’à la lie. Mais il n’en demeure pas moins que le sombre destin qui nous attend, il lui faut des pensées et des résolutions autrement plus intelligentes pour trouver à l’incongruité des états de fait des façons de régler la coupe à la mesure de notre soif.
Il va de soi que nous sommes dans l’ivresse, comme nous étions sobres, des ivrognes qui s’ignorent dans les dédales des Casbah et des cités malencontreuses que nous avons bâties à l’emporte-pièce. Le moment est certainement mal choisi pour s’amener à pourfendre les constructions de haute main, sans arriver à faire accepter le bien que nous vouent les imprécations de muftis lucifériens. Lucifer de ses fourneaux bien chauds se seraient bien incommodés de nos protestations à la en veux-tu en voilà, quand bien même dans sa gène, il serait malvenu le verbiage farfelu lorsqu’il (le mufti) se démène hors des limites hasardeuses pour nous imposer sa leçon.
Et hors de ces frontières tracées par lui, il se trouve que le cri du premier venu soit un hurlement ou un hululement de hiboux, pour que tout rentre dans l’ordre et tout soit parfait !
S. A. H.