Le maire «n’est sûr de rien» !

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Le projet de l’hôpital de 60 lits de Souk El Tenine sera-t-il livré un jour pour atténuer un tant soit peu les souffrances des malades de la région ? C’est la question que tout le monde se pose, sachant que les travaux de réalisation de cette infrastructure ont démarré en 2013 sans être à ce jour achevés. Pour sa part, le maire de Souk El Tenine, Omar Ammari, a, selon la radio locale, demandé encore une fois aux services concernés l’achèvement des travaux de l’hôpital dans les meilleurs délais pour permettre à la population de la région de s’y soigner, au lieu de se déplacer jusqu’aux hôpitaux d’Aokas, Kherrata ou Béjaïa. Et d’après les dires de l’édile communal, l’intérieur de la structure est terminé, c’est-à-dire la peinture, les espaces verts, la plomberie, les installations électriques, le réseau des eaux pluviales et celui des eaux usées. Il reste le système d’évacuation des eaux usées, qui n’est pas une mince affaire puisque la canalisation doit traverser la RN 43, qui débouche sur la wilaya de Jijel, très fréquentée. Comme une autorisation de la Direction des travaux publics (DTP) est nécessaire pour opérer une tranchée sur cette route, le P/APC a pris contact avec le subdivisionnaire de Souk El Tenine pour ce faire.

L’accord de principe est acquis et une réunion est même programmée sur le site. Mais tant que la tranchée n’est pas réalisée, s’inquiète le maire, «on n’est sûr de rien». L’autre problème soulevé est celui du branchement du futur hôpital au réseau électrique. Il concerne aussi, en plus de la Société de distribution de l’électricité et du gaz, la même DTP, qui doit délivrer une autorisation pour permettre le passage souterrain du câble électrique. Or, l’endroit prévu pour cela est réservé au dédoublement de la RN 43. Lorsque des solutions seront trouvées à ces problèmes, il faut encore penser à doter l’hôpital des équipements adéquats et du personnel nécessaire.

B Mouhoub

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