En dépit des améliorations apportées ces dernières années au marché des fruits et légumes sis à l’ex-gare routière, pour améliorer les conditions de travail des commerçants et d’accueil des clients, beaucoup de choses restent encore à faire. À commencer par le volet hygiène. En effet et depuis plusieurs mois, les alentours du marché sont dans état insalubre et jonchés de détritus provenant pour la plupart des restes des fruits et légumes.
À l’entrée du marché par exemple, le sol est jonché de cartons, emballages de tous genres, matières en plastique et fruits et légumes pourris. Ce qui offre un décor hideux. Pourtant une énorme benne a été installée à quelques mètres de l’enceinte commerciale mais celle-ci est la plupart du temps remplie à ras bord de détritus. Pis, certains ne s’en servent pas et préfèrent laisser leurs déchets traîner par terre. Aussi, lorsqu’il pleut, l’accès principal du marché se transforme en bourbier inextricable qui complique les déplacements des citoyens qui viennent y faire leurs courses.
À cela s’ajoute les flaques d’eaux de pluie qui se forment juste à l’entrée de cet espace commercial. L’autre volet qui accuse des carences et qui demande à être revu concerne l’organisation. Actuellement, les accès à ce marché et son entrée sont très encombrés et ne sont pas faits pour faciliter le déplacement des clients et l’acheminement des marchandises. À l’origine de cette situation le squat par certains vendeurs de l’informel des allées et des accès donnant au marché.
En effet, plus aucun espace n’échappe à ces vendeurs qui installent leurs étals de fortune faits de cageots et de cartons pour proposer aux passants des fruits, des légumes, des herbes aromatiques et des produits du terroir. Ces vendeurs à la sauvette viennent des villages alentours et proposent souvent des produits agricoles issus des vergers familiaux. Depuis quelques semaines, beaucoup d’étals de ce genre proposent des glands et diverses variétés d’olives aux passants. Même si elle subvient aux besoins de beaucoup de chefs de famille, cette activité informelle est encombrante car elle crée des désagréments et une anarchie indescriptible aux entrées du marché des fruits et légumes.
Mais l’activité de ces vendeurs pourrait être organisée et surtout légalisée avec l’octroi d’autorisations d’exercer et la création d’espaces adéquats pour l’exposition des produits issus de la culture vivrière et du terroir. Cela va permettre à coup sûr une meilleure organisation du marché. Les conditions d’hygiène gagneraient, elles aussi, à être améliorées. Si la commune de Bouira arrive à prendre les volets hygiène et organisation, clients et commerçants trouveront leur compte.
Djamel M.

