Le riche et le pauvre en économie

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S. Ait Hamouda

C’est généralement l’économique qui détermine le politique. Et c’est la finance qui détermine notre façon de vivre, le niveau de vie. Et si un peuple peut transcender l’apport que lui assure son PIB, son SMIC et ses pensions, il va de soi que du point de vue de l’économie, il n’y a pas de quoi secouer, dans pareils cas, le cocotier pour attraper, en flagrant délit, un corrompu et un corrupteur.

Il a comme une manigance qui consiste à cacher le premier et le second des rets de la loi. Cela pourrait tromper la vigilance de ceux qui veillent au grain, sans trop se fouler le talent. Dans la politique, on se formalise de tout et de rien pour duper le peuple.

Néanmoins, il y a des choses qui se comprennent au quart de tour, mais pour leur exécution, il faut certainement s’attendre à des vertes et des pas mûres. Il va sans dire qu’il y a ceux qui ont intérêt à détourner l’argent pour le mettre dans leur gigantesque sébile en prévision des saisons sèches et stériles. Le corrompu voit loin dans le temps et dans l’espace, de plus il s’en fout, chemin faisant, de ses semblables, qu’ils soient dans le besoin ou pas.

Quoiqu’il en soit, ceux qui sont pauvres comme Job et ceux qui sont riches comme Crésus, et que rien ne rassemble, ils sont divisés par le sort, par le destin et par leurs étoiles qui sont inconciliables. Ils sont dissemblables entre aisés et sans le sou. Le premier par son opulence qu’il affiche avec ostentation et le second à force de cache misère, de fortune, essaie d’enfouir son besoin dans les tréfonds de son souffle et de sa malheureuse destinée qui lui fait boire le calice jusqu’à la lie.

Tant et si bien classés dans les hautes et basses catégories sociales, impénétrables, parce que l’argent compte. Il est déterminant de ceux qui en valent la peine et de ceux qui ne pèsent même pas une larme coulant sur la joue du pauvre hère qui n’a plus de quoi se payer même pas une miche de pain. Alors que la richesse fait de grands hommes et la pauvreté, qui n’est pas vice, doit classée les misérables dans la catégorie qui est la leur. Un point c’est tout !

S. A. H.

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