Les usagers de la route ne décolèrent toujours pas dans la circonscription de Mâatkas où les chemins vicinaux, mais également départementaux (de wilaya) restent toujours dans de piteux états, en plus de l’absence de réseaux de drainage des eaux pluviales dans d’innombrables tronçons de ces axes.
De prime abord, ce sont les CW 147 et 128 qui sont montrés du doigt en raison à la fois de leur étroitesse, mais aussi de leur abandon par la DTP. Les dernières retouches effectuées sur le 147 reliant le chef-lieu de wilaya à Mechtras via Betrouna et Mâatkas n’ont pas suffi à juguler toute cette tension des automobilistes qui trouvent que cette opération n’est que du «tape à l’œil».
L’absence déjà d’une subdivision des travaux publics à part entière dans cette circonscription en résume quelque peu l’indifférence qu’affiche ce secteur envers cette région. Il faut dire que la coordination des comités de villages de la commune de Mâatkas a maintes fois interpellé les autorités compétentes à ce sujet, mais aussi de cet état de ces chemins qui ne cessent de se dégrader de plus en plus, mais en vain. La politique d’austérité présentée comme principale raison de la décrépitude des axes routiers à Mâatkas ne tient plus chez l’opinion locale qui attend la visite du directeur des travaux publics réclamée par les représentants des comités de villages. Il y a lieu, cependant, de retenir que le projet de réhabilitation du chemin intercommunal reliant Mâatkas à Zerrouda (Tirmitine) via Ait-Zaim n’est toujours pas entamé.
Motif invoqué : il faut attendre la fin des travaux de la nouvelle chaine d’alimentation en eau potable prévue depuis la nappe phréatique de l’Oued Bougdoura vers les villages du secteur El Bir jusqu’au village Ait-Ahmed. Le deuxième projet tant attendu reste celui du raccourci du CW147 vers le village Cherkia puis Ait Zaim. La réalisation de ce projet permettra un désengorgement du chef-lieu de commune et de daïra Souk el Khemis qui vit d’inextricables embouteillages. C’est dire enfin qu’il est grand temps pour la DTP de mettre un peu le paquet dans cette région montagneuse dont le réseau routier reste des plus lamentables.
I Lounès