«Le taux de suivi au-dessous des 20% au niveau national»

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Selon l’Association nationale des commerçants (ANCA), le taux de suivi du débrayage des commerçants, inscrit dans le cadre de la grève générale lancée sur les réseaux sociaux, est en baisse au niveau national. «Au deuxième jour de la grève générale, le nombre des commerces qui ont baissé leurs rideaux a baissé. En effet, le taux de suivi est au-dessous des 20% au niveau national», lit-on dans la déclaration rendue publique, hier, par l’Association.

Cette dernière affirme que la majorité des boulangeries continuent d’exercer leurs activités, quotidiennement et d’une manière ordinaire, au niveau de tout le territoire national. Ladite organisation syndicale a tenu à réitérer que les marchés de gros de fruits et légumes restent ouverts à travers les wilayas du pays, tout au long de la semaine. Il s’agit, notamment, du marché des Eucalyptus à Alger, du marché de Bougara à Blida, celui d’El Karma à Oran et du marché de Khemis El Khechna à Boumerdès.

En revanche, l’Anca a indiqué que les prix des fruits et légumes ont augmenté de 48% sur le marché national, durant les deux derniers jours, avec une moyenne de 25 DA le kilogramme. Cela est dû à la forte demande enregistrée par les consommateurs, suite au lancement de l’appel de grève générale. L’association des commerçants fait état, également, de la perturbation dans la distribution du lait en sachet à l’échelle nationale, appelant «les usines de transformation à intervenir», dans le but de résoudre cette problématique.

Il est utile de rappeler que l’Association nationale des commerçants et artisans avait appelé les commerçants à ne pas adhérer à l’appel de grève de cinq jours et à continuer leurs activités. «Ne soyez pas un moyen de casser le mouvement de protestation pacifique des citoyens et ne soyez pas au service des barons de la spéculation», selon la même source.

A retenir que sur les réseaux sociaux, les avis des citoyens restent mitigés en ce qui concerne l’appel à la grève, notamment la fermeture des commerces. Selon certains «cela pénalise les citoyens et influe négativement sur leur quotidien». D’autres pensent que «c’est un moyen de protestation efficace pour faire aboutir les revendication rapidement».

Samira Saïdj

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