La commune d’Ath Mansour a bénéficié, à l’instar des autres communes du pays, dans le cadre des 100 locaux commerciaux attribués par commune, d’une vingtaine de locaux à usage professionnel et artisanal, implantés au chef-lieu communal. Ces locaux sont restés, après leur livraison en 2010, fermés et inexploités. Ce n’est que récemment que trois d’entre eux connaissent des activités commerciales diverses, alors que le reste demeure désespérément clos.
Ces locaux sont situés au rez-de-chaussée, qui communique directement avec le chemin communal menant au cœur du village. Malgré son bon emplacement, étant donné que ce quota de 20 locaux est situé à proximité de l’embranchement de la RN5 et du Chemin communal, il demeure inexploité. Ces unités occupent tout un immeuble de deux étages, lequel commence à être gagné par l’usure des facteurs climatiques et du temps.
Nonobstant le fait que ces locaux aient été attribués, il n’en demeure pas moins qu’ils peinent à être occupés par leurs propriétaires à cause, arguent-ils, de l’absence du gaz de ville, de l’eau et de la sécurité. L’équipement en question subit, par ailleurs, des actes de dégradation : les vitres sont brisées, les détritus et la poussière ont envahi les lieux lui donnant un aspect désolant. Beaucoup de questions restent posées sur le sort réservé à ces locaux, qui devraient grouiller de monde vu l’intense activité commerciale, étant donné qu’ils occupent une place stratégique à moins de 300 mètres du siège de l’APC. «C’est malheureux de constater le triste sort réservé aux locaux commerciaux du village Taourirt.
Cela fait plus de dix ans qu’ils sont finis et attribués. Malheureusement, ils manquent de quelques commodités. A les voir clos, ne servant à rien, donne mal au cœur. J’aurais aimé qu’ils soient réaffectés, puisqu’ils ne sont pas opérationnels, pour servir à d’autres usages, comme une annexe de CFPA ou un centre culturel… avec quelques aménagements pour leur adaptation», suggère un habitant de Taourirt, chef-lieu de la commune d’Ath Mansour.
Y. S.