Les écoliers sans transport scolaire

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Les élèves du village Thala Oughanim, dans la commune de Chabet El Ameur, à l’Est de Boumerdès, pâtissent de l’absence de moyens de transport. Ils parcourent près de 6 kilomètres à pied pour rejoindre leur école sise au village Aït Tafat. Ils y arrivent épuisés, ne pouvant suivre les cours. Et il faut ajouter à cela les mauvaises conditions de scolarité au niveau de l’établissement qui manque de tout. Les classes sont dégradées, les sanitaires insalubres et l’eau se fait rare. Des égouts couleraient même à ciel ouvert dans la cour de l’école, selon un villageois. «Nous avons peur pour nos enfants qui doivent partir à l’école très tôt le matin à pied.

La route fait peur dans cette partie de la localité et les animaux sauvages sont de retour et passent souvent tout près des habitations», nous dira Sofiane, un père de famille. Les villageois s’estiment lésés et abandonnés par les autorités à qui ils reprochent de «ne pas réagir et de ne rien faire pour améliorer les conditions de scolarité des enfants». La commune dispose de plus d’une dizaine de bus, mais ceux-ci ne suffisent pas pour couvrir toute la localité, nous dira un élu qui préconise : «L’APC pourrait signer des conventions avec des privés pour alléger un tant soit peu le calvaire des écoliers».

Z Youcef

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