Les fantasmagories de l’Algérie

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Notre illumination vient de ce que l’intensité de la lumière nous éblouit et nous barre la vue, à cela près qu’elle nous voile tout. Ce qui nous rend aveugles, parce que, trop de clarté nuit à notre regard pris dans les pièges de trop de luminosité, il se trouve que l’illumination, qu’elle soit intense ou faible, fait que la tendance à trop regarder l’astre diurne nous mène vers l’aveuglement.

C’est au départ de tout, ce qui fait de la vue et du voyeur que je suis l’élément cardinal, de la momentanée illusion de grimper par les dédales de la montagne. Que je sois le personnage inconnu, et pourtant très populaire, qui, au gré des légendes, raconte son histoire à la criée, à hue et à dia, pour amener la foule à suivre ses contes semble-t-il mesurés à l’aune des considérations qui fulminent à son antre. Malheureusement, les mémoires contenues dans d’espiègles tergiversations ce meuvent en de pugnaces réponses. Mais il se trouve qu’à l’instant des réflexions, il se passe des choses qui sont enfouies dans nos méninges, qui ne sont évoquées qu’à l’ultime gouvernement pour que nous soyons les premiers et les derniers à l’évoquer.

Les illusions perdues et celles qui, en général, nous inquiètent, viennent en la circonstance inattendue pour ce qu’elles réservent à nos incroyables suppositions. Je crapahute, je grimpe et je déambule au petit bonheur la chance pour trouver mes sanctuaires sanctifiés à l’orée du pic de la «Main du Juif». De l’ornière à l’embouchure de mes balades au gré de mes pas, incertains, et de mes avancées structurées dans l’œuvre de mes découvertes incroyables au vu de leurs parades insensées.

que l’un comme l’autre se démène comme des inconscients au chemin de tous les risques. J’ai trouvé dans mes pérégrinations hasardeuses l’objet qui me faisait hésiter, sans trop chercher à convaincre l’humain comme les djinns, les démons comme les anges, au-delà des palabres insidieuses, en des mots sacrés et en incantations sublimes, pour les amener à croire en la sempiternelle, et pourtant divine, fantasmagorie que me dicte mon pays. Voilà ce que désire mon Algérie.

S. A. H

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