Les dernières pluies ont certes redonné espoir aux agriculteurs, mais la crainte de voir leurs récoltes écorchées par la grêle est d’autant plus angoissante, notamment pour les arboriculteurs et les horticulteurs. En effet, les terres largement arrosées reprennent vie dès les premières gouttes d’eau. Sauf que ces averses étaient accompagnées de grêlons aussi gros qu’une bille, qui, pour rappel, sont dommageables aux arbres surtout en pleine saison de floraison et éclosion des fruits.
Les plus touchés restent, selon les propriétaires de champs, les cerisiers, ainsi que les amandiers qui ont perdu beaucoup de fleurs surtout de fruits prêts à germer ou à éclore. Un septuagénaire nous dira : « Effectivement, dans la plupart des cas, la grêle engendre beaucoup de dégâts que ce soit pour les fruits ou pour les légumes. Bien entendu, le risque augmente surtout quand les fruits commencent à sortir.
Accompagné de vent, ce phénomène météorologique provoque des dégâts importants sur les fruits, ce qui influe considérablement sur le rendement des récoltes». Et d’ajouter : «C’est la troisième année consécutive que nous enregistrons une faible récolte de fruits surtout de cerises. Avant cette grêle, mes champs étaient tout blancs de fleurs et de petits fruits. Bien qu’il soit un peu tôt pour se prononcer, je reste pessimiste et la plupart des agriculteurs de la région ont fait le même constat.
En revanche, le poirier n’a pas connu de dégâts, au contraire, il se porte bien et donnera un très bon rendement». Beaucoup de gens prennent conscience de l’importance de l’agriculture en s’adonnant au travail de la terre. Grâce à leurs jardins et vergers cultivés avec soins, bien des familles connaissent une certaine aisance financière.
Youcef Ziad