Les locaux commerciaux du Président de la commune de Chabet El Ameur sont abandonnés et ne profitent pas aux chômeurs et aux jeunes de la région. Au nombre de 40, à Tizi N’Lvir et à la cité 5 Juillet, ils ne sont toujours pas fonctionnels et n’ont pas été octroyés dans le cadre de la lutte contre le chômage dans cette région considérée comme étant une cité dortoir. Ici, le chômage lamine les jeunes. Pas de zone d’activités ou de dépôt.
Il existe une seule usine de fabrication de chaussettes, qui emploi des centaines de jeunes. Les autres lots, octroyés aux investisseurs, sont détournés de leur vocation. Les cages d’escaliers donnant sur les locaux du 1er étage sont devenues un dépotoir, où des poubelles et autres détritus y sont jetés puis incinérés, alors que les portes de certains d’entre eux sont défoncées. Un jeune chômeur nous dira avoir déposé un dossier pour bénéficier d’un local, depuis plusieurs années, sans suite.
Il accuse également les élus locaux de ne rien faire pour octroyer ces locaux, et ce depuis leur réalisation. «Et pourtant, ce ne sont pas les chômeurs et les cas sociaux, notamment les handicapés, qui manquent», s’indigne notre interlocuteur, qui dénonce le manque de vision à long terme chez les élus. Il faut savoir également que les locaux de la Cité 5 Juillet sont isolés. Ce n’est que maintenant que la région commence à connaître un boom démographique grâce aux programmes de logements sociaux, dont certains sont attribués et d’autres en cours de réalisation. En plus de leur fermeture, ces locaux enlaidissent le décor de la ville.
Y. Z.